L'église de 1880 a été bâtie sur un plan en croix latine orientée avec une nef de quatre travées, un transept et un chœur à chevet à plat. Du bâtiment gothique subsistent une partie du chevet (situé entre le bras sud du transept et le chevet actuel), ainsi que le clocher. Elle mesure 34 m de long et 8 de large. Le transept est large de plus de 19 m. La couverture de l’église Saint Martin est en ardoise.

Le choix de l’architecture a été à l’époque de se rapprocher de l'esprit roman, ainsi les voûtes en briques sont en plein cintre, avec des arcs doubleaux également en briques retombant sur des pilastres à pans coupés qui forment saillie sur le mur sans ornement. Chaque travées est percée, respectivement pour la nef et le transept, de baies en plein cintre ou jumelées. Du bras sud du transept, on accède à la sacristie, reste de l'église gothique épargné par l'incendie du 19^e siècle.

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Du parvis nous pouvons observer la façade à pignon triangulaire qui s'inscrit parfaitement dans le style néo-roman. Le portail à voussures en plein et cintre est surmonté d'une corniche à arcatures et d'un triplé de baies. La façade est percée de trois baies hautes et étroites, la baie centrale est plus haute que les deux baies latérales. L’horloge du village est positionnée dans la partie supérieure. Une croix surmonte le pignon.

Le clocher communique avec la deuxième travée, au sud de l'église. Il est de forme carrée et percée d'une baie sur chacune de ses faces, c'est le reste le plus important de l'église médiévale. La jolie porte occidentale, qui devait servir d'accès à cette dernière, est malheureusement dissimulée par une construction adventice. Le clocher abrite également 3 cloches, L'une, MARTINE, a été fondue par deux fondeurs ambulants de Lorraine, Pierre et Nicolas Aubry, installés aux Aubiers, entre 1684 et 1709.Les deux autres, JEANNE – MARIE et ANDRÉE - ELISA ont été fondues aux ateliers Bollée d'Orléans et baptisées le 17 mai 1874.

Après la reconstruction de l'église, la travée sous clocher a servi pour les baptêmes. D'ailleurs Les fonts baptismaux, ont disparus... lors des dernières rénovations ?