Histoires et petites histoires

Mémoire de Louin

d'un village du Poitou

Les armoiries de Louin

Il fût présenté aux louinais pour la première fois sur la couverture du bulletin munipal de 2019.

blason Louin grd

la signification de ce Blason écartelé en croix d'un écu français ancien évoque :


- Les frettés de la famille Pidoux (Françoise Pidoux de la Maduère était la mère de Jean de la Fontaine)
- Les tours représentant notre département : les Deux-Sèvres,
- Les vagues pour le Thouet et l’épi de blé pour l’agriculture,
- La cape et l’épée de Saint Martin, saint du partage et vocable de l’église du village.

Louin, le village

Louin, photographies En 1898

 

Source : Archives Départementales de la Vienne / SAO, fonds Camille de la Croix.

Louin, photographies d'hier

 

Louin, photographies d'hier et d'aujourd'hui...

  

Louin, vues aériennes d'hier et d'aujourd'hui...

 

louin photographe thierry roquet

 

Photographie prise en 2011 par M. Thierry Roquet.

Pour découvrir d'autres photos aériennes de notre département et de toute la France :

www.survoldefrance.fr

Origine du nom : LOUIN


photodelouin001hd

Si bien expliqué par l'abbé CHAUVIN en 1969, extrait :

" La Vallée du Thouet est habitée depuis des milliers d'années. Il faut remonter très loin dans la préhistoire pour être à l'origine de notre petite cité, puisqu'on y trouve des pierres taillées et même les vestiges d'un dolmen. Il est probable que 4000 ans avant Jésus-Christ, il y avait, ici ou là, des tribus éparses, dispersées en petits groupes, vêtues de peaux de loups et vivant de la chasse ou de la pêche. Les monuments qu'ils ont laissés leur servaient pour leur culte. Ils avaient aussi des ateliers pour fondre le cuivre. Puis vinrent les Celtes (environ 500 ans avant J .-C.) , Du centre de l'Europe ils apportèrent des techniques nouvelles et imposèrent la religion des druides.

lugLe mot: LOUIN est d'origine celtique. D'après Henri - Paul EYDOUX, il serait une déformation de LUCO-dunos, qui voulait dire: colline bien éclairée. D'autres pensent au dieu LUG, vénéré par les Gaulois, qui était le dieu du soleil levant. Ce qui revient à la même chose. Quand les Romains firent la conquête de la Gaule, ils adoptèrent les vieux noms gaulois des villes et se contentèrent de leur donner une forme latine. Parfois ils accouplaient un nom romain et un radical celtique.

LOUGDOUNOS fut appelé Lugdunum. Aux confins de la BRESSE et du DAUPHINE, LUGDUNUM est devenu: LYON; en Poitou: LOUIN.

Par quelles transformations ?

Dans le premier document conservé, qui date de 1095, on trouve LOUNG. Au XIIe siècle: LOOIN et LOONG .  En 1263: LOYNG.  En 1300 : LOING.  En 1366 : LOUHIN. La lettre G a disparu, les siècles suivants ont laissé tomber la lettre H, et nous avons LOUIN, sans doute pour longtemps."

                                                                                                                         Extrait du texte publié dans le message de la paroisse de LOUIN N° 15 en avril - mai 1969 écrit par l’Abbé CHAUVIN.

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 livreorigineAutres explications tirés du livre de J-M. Cassagne et S. Seguin
publié au éditions Jean-Michel BORDESSOULES / ISBN : 2-913471-13-7

 LOUIN, Origines du nom, trois hypothèses

 Pour les uns, l'endroit était autrefois un lieu de dévotion à Lug. Ce dieu gaulois, peut-être d'origine irlandaise, était connu des Celtes sous le nom de Teutatès ( ou Toutatis ) . Lug, surnommé Lug au long bras, était magicien, médecin, atchimiste, et. ..forgeron. Son objet sacré était le chaudron, son oiseau le corbeau .


Le dieu a également présidé à la naissance de Lyon, l'ancienne Lugdunum (= la colline de Lug). Selon d'autres sources, Louin serait un ancien luco dunum , ce qui signifiait en gaulois : colline bien éclairée. Luco est apparenté au latin lux \ lucis ( = lumière) . Le terme dunum désignait à l'origine un enclos en gaulois.

Par extension, il prit à la fois le sens de « colline » et de « forteresse, palissade entourant un village », les lieux fortifiés étant en général construits sur des positions de terrain dominantes. A l'époque romaine, portaient le nom de dunum des villages de commerçants peuplés de serfs. Le terme dunum a donné town (= ville) en anglais moderne.

Quant à la troisième hypothèse, la plus vraisemblable, elle fait de Louin l'ancienne Lutonia villa* ou « domaine de Lutonius » . Difficile cependant de démêler le vrai du faux !
Ce qui est sûr, c'est que Louis s'appelait Louing au XIe siècle, Loono au XIle puis Looin au Xllle. La villa était divisée en deux groupes de constructions, la pars urbana (habitation) avec la maison du maître, et la pars rustica ou agraria où se dressaient les bâtiments agricoles (forges, remises. ..). Les ouvriers logeaient dans des habitations séparées dont la réunion donnera naissance à un village; celui-ci prendra souvent le nom du domaine.

 

 

Le Dictionnaire topographique des Deux-Sèvres de 1902

belisaire ledainM. Bélisaire Ledain, correspondant du Ministère pour les travaux historiques, officier de l’instruction publique, lauréat de l’institut et ancien président de la société des antiquaires de l’ouest a réalisé d’innombrables travaux sur l'histoire et l’archéologie du Poitou à la fin du 19e siècle.


Décédé en 1897 et sous l’impulsion de son épouse, l’équipe d’archivistes des Deux-Sèvres sous la direction de M. A. Dupond à compléter son travail inachevé sur le Dictionnaire topographique du département des Deux-Sèvres comprenant les noms de lieux anciens et modernes. Il sera enfin publié en 1902.
C’est à partir de ce document récupéré sur le site Gallica de la Bibliothèque Nationale que cet article a été réalisé mélant histoire et évolution des noms des villages et lieux dits de notre commune au fil des siècles. A noter, la mise en évidence de l'importance de la Châtellenie de La Ronde par rapport à LOUIN.


Le fichier Acrobat peut être téléchargé ou consulté à partir du lien se trouvant en fin d’article, à noter que ce document n'est pas libre de droits s'il est utilisé à des fins commerciales.

 

Les noms des villages et lieux dits se rapportant à Louin ou à la seigneurie de La Ronde de Louin selon les siècles.dictionnaire topographique ds

- Fief de l’AYRABLE, fief de la paroisse de Louin en 1449, relevant de la seigneurie de Vernay.
- Fief des BARBINIERES, fief de la commune de Louin en 1639, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin.
- Fief des BELLUTELLES, fief de la commune de Louin en 1639, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin.
- La BERSANCHERE, village de S'-Germain-de-Longue-Chaume. En 1509-La Bredenchère. En 1554-La Bresenchière, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin.
- Le pont BIARD sur le Cébron, commune de Louin. Croix de BIART cassée.
- La Grande BICHERIE, par. de St-Loup, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1639.
- La BIRONNIERE, village de la commune de Louin, La Bironnière en 1366.
- La BOBELLINIERE, commune de Louin, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1509.
- Les BOURNAUDIERES, commune de Louin en 1619, relevant de Maisontiers.
- La BOUTINIERE, par. de Louin, La Bouthynière en 1561.
- Fief CARTRON, commune de Tessonnière, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1639.
- La CHAIGNELLE, commune de Gourgé, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1638- La Chasgnesle ou Chagnele.
- CHAMBON, moulin, commune de Louin.
- CHAMPEAU, village de la commune de Louin, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1639.
- Le CHIRON BLANC, hameau de la commune de Gourgé, appelé Fief Chauvin, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1639.
- CHOURCE village de la commune de Louin, en 1381-Chorcez, en 1528-Chourses, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin, Aujourd’hui SOURCHES.
- Le COUDRAIS, village et logis de la commune de Louin, en 1378 le Codroy, en 1477 le Cousdray, en 1548 le Couldray, le seigneur du coudray relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1639.
- Fief des petits et grands FOUILLETS, commune de Tessonnière, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1639.
- La FRAUDIERE, village de la commune d’Assais, en 1550-La Frodière, en 1639-La Ferraudière, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin.
- Les GÂTS-MARIAUX, commune de Louin, relevant de la Châtellenie de Crémilles en 1462.
- La GUICHARDIERE, village de la commune de Louin, Airvault et Tessonnières, en 1288-La Guischardière, en 1583- La Guichardière, relevant des seigneuries partie de Vernay, partie d'Airvault et partie de la Ronde de Louin.
- Fief des HERFOUILLETS, commune de Louin, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin.
- L’ HERPINIERE, commune de Louin, anciennement L'Erpinière.
- JAUNASSE, village de la commune de Louin, en 1450- Jaunaces, fief de Jaunasse en 1639 relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin.
- Fief de LERCE, commune de Louin, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin.
- LOUIN, canton de Saint-Loup, en 1095-Loung, en 1113- Sanctus Martinus de Loono, au XIIe siècle-Looin et aussi Loong, en 1263-Loyng, en 1300-Loing, en 1366-Louhin, en 1378-Luigne, le château de Louin relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1639.
Louin dépendait du doyenné de Bressuire, de la châtellenie de Saint-Loup ou Fief-Franc de la Sénéchaussée et de l'élection de Poitiers, après avoir fait partie de celle de Parthenay au XVIe siècle. La cure était à la nomination de l’abbé d’Airvault. Il y avait 200 feux en 1750.
- La MADOUERE, commune de Louin, en 1463- La Maduère.
- La MARTINIERE, village de la commune de Louin, même nom depuis 1372, relevant de la seigneurie de Vernay.
- La MENARDIERE, commune de Louin, située à La Ronde, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1583.
- La NAIDE, village de la commune de Saint Loup, En 1403-Nesdes,En 1541-Nesdes, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1639, puis à la Châtellenie de Crémille, 1657, 1675.
- Fief de NEROLLE, commune de Saint Loup, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1639.
- La NIVARDIERE, communes de Saint Loup et de Louin, en 1331 La Nyvardière relevant de Thouars, en 1380 La Nivardière.
- Les PEAUX commune de Louin.
- Le Grand et le Petit POIRON, commune de Saint Loup, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1639.
- PUYTERRE, village de la commune de Saint Loup, en 1287-Puyterray, en 1528-Puys de Terroys, en 1538-Puylerray, en 1639- Puy Terray relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin.
- Le RAFFOUX, village de la commune de Saint Loup, en 1243- Le Raffos, En 1479- Le Raffoux, Le Raffou relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1639.
- RIPERE, village de la commune de Louin, En 1382-Le Pairé de Ripère, En 1450-Ripères, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1639.
- LA ROCHE, village de la commune de Clessé. En 1405-La Roche Auffort, en 1440 et 1492- La Roche au Fort, en 1599-La Basse Roche au Fort, La Roche au Fort relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1639.
- LA RONDE, village de la commune de Louin, en 1299-La ronde, en 1388 châtellenie de la Ronde, en 1639 relevant de l'abbaye d'Airvault, La Ronde faisait partie du Fief-Franc* ou Châtellenie de Saint Loup.
- Fief de SAINT-CLAIR, village de la commune de Saint Loup, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1639.
- Les BASSES SOUCHES, village de la commune de Louin.
- SOURCHES, village de la commune de Louin, voir CHOURCE.
- Fief du TILLAY, commune de Louin, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin en 1639.

*La baronnie de Saint-Loup ou Fief-Franc comprenait les paroisses de Saint-Loup, le Chillou et Louin. Les francs-fiefs sont, en France, au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, des fiefs nobles possédés par des roturiers, avec concession et dispense du roi, contre la règle commune qui ne permettait pas aux roturiers de tenir des fiefs. C'est aussi par métonymie la taxe qu'ils devaient payer au roi de France ou à ses fermiers pour avoir la permission de les posséder sans être nobles, et donc sans pouvoir rendre les services nobles dus au seigneur direct ou au roi (notamment le service militaire).

D'après les archives de la Baronnie de Saint-Loup :
« In castellania Thoarcii intercluditur quædam terra quæ dicta Francum feodum, in quo habet comes Pictavensis allam justiciam et ressortum,et vicecomes nihil habet ibi » 1238. 
«Feoclum francum quem lenebat ab abbate St Cypriani Gaufridus de Caligua rubea... De feodo aulem Franco sive qui Francus dicitur et perlinenciis ejusdem quæ sita sunt in parrochia de Loyng et de Chillo et de sancto Lupo, et circa. 1263. »


Il résulte de ces textes, combinés avec d'anciens aveux de la seigneurie de Saint-Loup qualifiée aussi de Fief-Franc, que ce fief, uni et confondu avec ladite seigneurie, constitua la châtellenie de SI-Loup et embrassa les paroisses de St-Loup, le Chillou et Louin . Elle relevait de la tour Maubergeon de Poitiers, c'est-à-dire du comté de Poitou, 1542-1776.

PDF Le dictionnaire topographique des Deux-Sèvres comprenant les noms de lieux anciens et modernes - édition 1902.

Les Maires de la commune de Louin

maires

  1790 - ?
MARSAULT André
  1814 - 1838 MARSAULT André
  1838 - 1848 MARTIN Pierre
  1848 - 1852 BAUDRON Pierre
  1852 - 1870 BERNARD Jean
 icone maire
  
1870 - 1870 ROUX Jean
1870 - 1871 JAULT Moïse
1871 - 1881 GUÉRUCHON Jacques
1881 - 1925 GUÉRUCHON François
1925 - 1945 GADIOU Alexis
1945 - 1965 LAURENDEAU Jean
1965 - 1970 BOUTIN Narcisse
1970 - 1971 VALLEAU Élie
1971 - 1995 VALLEAU Gérard
1995 - 2001 LEMAIRE Louis
  2001 - 2008 DAGUERRE Jean-Yves
  2008 NOLOT-GROS Monique
 
 
 
 

Sa carte d'identité

departement-deux-sevres-79

Nom de la commune

LOUIN

Pays

drapeau-francais FRANCE

Région

RdcvjTNh 400x400 Nouvelle Aquitaine >>icone site internet SITE

Département

logo_deux_sevres Deux-Sèvres (79) >>icone site internet SITE du département

Code postal

79600

Arrondissement

Parthenay >>icone site internet SITE Wikipédia

Canton

Saint-Loup-Lamairé

Intercommunalité

9f1dp94r6rgc0h1 Communauté de Communes Airvaudais-Val du Thouet >>icone site internet SITE

Ville jumelle

n'est jumelée avec aucune autre commune

Communes homonymes

map of louin msdrapeau_usa Louin - Mississippi - Comté de Jasper (USA) >>icone site internet SITE >> icone site internet SITEfrt5655

Habitants

699 (2018)

Surface 20.6 km²
Densité 34 h/km²
Madame le Maire Mme Monique Nolot (depuis mars 2008)
Code Insee 79156

 
Évolution démographique

 

1790 1962 1968 1975 1982 1990 1999
950 830 805 767 800 795 751
2004 2006 2007 2008 2009 2010 2018
723 735 741 746 752 756 699

 

 

 

 

 

 La commune de Louin a une superficie de 2055 ha.

Elle comprend:

         - Plusieurs villages; Louin, La Ronde, Champeau, Sourches L'Herpinière Ripère, Le Coudray et une partie du village de La Guichardière.

         - Plusieurs hameaux et fermes ou maisons isolées : La Maduère, Le Marais Bodin Les Frères, La Martinière, Les Gasses, Les Frênes, Les Bezaines, La Taverne, La Bironnière. Jaunasse et Ratil.

Les villes et villages alentours

 

 

 

Ville (Dpt)

Proximité Cap site Internet de la ville Apercu photographique
 

Saint-Loup-Lamairé (79)

1.7 km

01 ffx_ie7 leica
 

Tessonnière (79)

2.7 km

02   leica
 

Airvault (79)

3.3 km

03 ffx_ie7 leica
 

(Le) Chillou (79)

4.7 km

04   leica
 

Availles-Thouarsais (79)

6.4 km

05   leica
 

Boussais (79)

7.2 km

06   leica
 

Maisontiers (79)

7.3 km

07   leica
 

Aubigny (79)

7.7 km

08   leica
 

Assais-les-Jumeaux (79)

8 km

09   leica
 

Pressigny (79)

8.2 km

10   leica

 

saintloup

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tessonniere

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airvault

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le-chillou

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availles-thouarsais

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boussais

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maisontiers

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aubigny

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assais-les-jumeaux

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pressigny

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Origine des noms des villages et lieux-dits

panneauchampeauChampeaux :

Le nom moderne est hérité de la forme latine Campellus, bâtie sur campus (=champ) et le diminutif -ellus. Champeaux sont « les petits champs » où se sont construites les premières maisons du hameau original.

 

 

 

panneaularondeLa Ronde :

Il est clair que le nom actuel du lieu dérive de l'adjectif latin rotondus (=rond). Ce que confirme l'appellation du village au XIVe siècle, Rotonda. Il s'agit donc d'un groupe d'habitations bâties soit sur une pièce de terre de forme ronde soit en cercle autour d'une place centrale.

 

 

 

panneaucoudrayLe Coudray :

Coudre était, en ancien français, l'équivalent de notre moderne coudrier, l'autre nom du noisetier; du latin populaire colurus, lui-même issu du latin classique corylus {=noisetier). Le bois de noisetiers a ensuite été défriché pour laisser place à des champs et à un village de cultivateurs. On sait qu'entre le XIe et le Xllle siècle, les seigneurs poussèrent les paysans à défricher forêts et terres incultes afin d'augmenter la production agricole. Les champs gagnés sur la forêt, pleins d'humus et fertilisés par,les cendres des arbres abattus et brûlés, avaient des rendements plus importants que les autres.

 

panneauripereRipère :

Le toponyme dérive du latin ripa (=rive) et indique que les premières maisons se sont construites sur les rives d'un cours d'eau. On connaît l'importance que pouvait revêtir autrefois la présence d'un point d'eau pour le choix du lieu d'édification d'un village.

 

 

panneausourchesSourches :

 

On pense que Sourches pourrait constituer l'héritage de l'ancien Sorsiacum ou villa* Sorsii.Le village se serait donc développé à partir du domaine de Sorsius, un riche propriétaire terrien de l'époque gallo-romaine. Cette théorie ne repose cependant sur aucune source documentée et pourrait s'opposer au fait que le village apparaît sous le nom de CHOURCE dans certains documents de l'époque médiévale,  en 1381-Chorcez, en 1528-Chourses, relevant de la seigneurie de La Ronde de Louin.

 

panneaumartiniereLa Martinière :

Le toponyme date de la seconde période du moyen Age.

A cette époque, beaucoup de petites localités et de domaines ruraux se voient attribuer comme de baptême celui de leur fondateur ou de leur premier propriétaire, comme à l'époque gallo-romaine. Cependant, au lieu de se terminer en -acum qui donnera -ac, -é, -y ou -ay suivant les régions le nom se voit rajouter le suffixe -ière ou -erie. Celui-ci est hérité du suffixe latin -aria qui signifiait à peu prés «propriété de ».

La Martinière a donc été fondée par le sieur Martin. Le patronyme est bâti sur le nom du dieu de la guerre des Romains, Mars.

 

panneauguichardiereLa Guichardière :

La Guichardière a donc été fondée par le sieur Guichard. Ce patronyme, d'origine germanique, est bâti sur les racines wig =combat et hard =fort, dur.

 

 

panneauherpiniereL'Herpinière :

L'Herpinière a donc été fondée par le sieur Herpin.

 

 

panneaubironiereLa Bironnière :

La Bironnière a donc été fondée par le sieur Biron.

 

 

 panneauratilRATIL :

RATIL fait partie d'un groupe de fermes, construites juste avant 1881, par Monsieur VAZON d'AIRVAULT, celui qui a construit les fours à chaux dans la région.

Pour les désigner, il a fait une phrase : l'ESSAI -REUSSI -RATIL -AVEC -LE TEMPS -LE CONTRETEMPS -L'INTERROGATEUR -CURIEUX ».

ratil carte

 

 

 

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